L’ex-ministre de la Justice et des Droits de l’homme, contre toute attente, a pris son courage à deux mains pour affronter le brouhaha qui enflamme les réseaux sociaux le concernant. À l’occasion d’un point de presse qu’il a organisé, dans la soirée du samedi 02 mars 2024, à son domicile, Alphonse Charles Wright est revenu sur ses relations avec la journaliste Aminata Conté, de la Kaback TV, comment et où l’audio a été enregistré et ce qu’elle a fait de l’élément sonore pour mettre sur lui, avec des chantages sans cesse s’il ne la fait pas voyager sur le Canada.
L’aventure aurait commencé après la tournée du Garde des Sceaux entre fin janvier et début février 2023, qui a conduit Charles Wright et son équipe dans la presque totalité des préfectures de la Haute Guinée, de la Guinée Forestière et la ville de Kindia contrairement à ce que les gens racontent.
« Une dame journaliste du nom de Aminata Conté, elle dit qu’elle est chargée de la couverture au niveau du département de la Justice, elle travaillait avec moi et avec les autres journalistes. J’ai eu des aventures dans les conditions que seul Dieu peut décrire mais quand j’ai vu l’intention qu’elle avait j’ai stoppé tout. C’est quand on vous dit je veux aller au Canada, je veux ouvrir un site, je veux faire ceci, ah non, non, j’ai tout stoppé tout de suite. Mais le fait que j’ai tout stoppé ah, non, non, non!! »
« Une dame journaliste du nom de Aminata Conté, elle dit qu’elle est chargée de la couverture au niveau du département de la Justice, elle travaillait avec moi et avec les autres journalistes. J’ai eu des aventures dans les conditions que seul Dieu peut décrire mais quand j’ai vu l’intention qu’elle avait j’ai stoppé tout. C’est quand on vous dit je veux aller au Canada, je veux ouvrir un site, je veux faire ceci, ah non, non, j’ai tout stoppé tout de suite. Mais le fait que j’ai tout stoppé ah, non, non, non!! »
« Dans un premier temps, dit-il, elle est partie, un des jeunes qu’elle voit derrière moi chaque fois, elle dit quel est ton lien avec ce ministre, ah je lui dis je le considère comme un père, mais toi tu sais qu’il y a des vidéos sur lui, tu sais que il y a telle chose sur lui, tu sais qu’il y a des audios sur lui. Mais moi je vais aller, j’ai encore l’audio, le jeune est venu me déposer parce qu’il sait quand on me dit quelque chose je ne prends pas comme ça parce tant que tu ne me montres pas je vais éviter qu’on accuse les gens, je suis pas dans ça. Il dit qu’il va aller voir ce monsieur membre du gouvernement mais au même moment (…) Pendant ce temps cette fille Aminata a qui j’avais dit stop parce que j’ai vu ses intentions quand elle m’a appelé, d’abord elle a insinué, moi je suis enceinte parce qu’elle a vu que la rupture était si stricte, j’ai dit toi tu est enceinte ah bon ? J’ai même avorté. Ah bon !! C’est très grave ça, toi tu es enceinte et tu as même avorté, envoie-moi le nom du médecin-là, non je ne vais pas t’envoyer il y a ceci et cela, j’ai des maux de ventre. J’ai dit attention ce que vous dites-là, parce que c’est grave ça, c’est très grave ce que vous dites. Non moi je vais voyager sur le Canada. Alors là je ne comprends plus rien », raconte l’ancien empereur des poursuites de la Cour d’Appel de Conakry.
À en croire le Magistrat, malgré ses distances avec la journaliste, cette dernière a continué à mettre la pression sur sa secrétaire, chaque matin elle débarquait là-bas.
« Ma secrétaire m’a appelé : M. le ministre cette dame là elle ne fait que des scandales ici je n’ai pas compris mais elle dit qu’elle veut voyager. J’ai dit je ne veux pas la voir ici, elle vient dans le cadre professionnel, elle reste dans ce cadre, mais elle dit qu’elle veut voyager, je dis non. Alors pour des raisons humanitaires voyez ce que vous pouvez faire au moins pour qu’elle puisse se soigner (…) J’ai dit à un ami qui travaille avec moi Fodé, je lui ai dit, d’abord tous ses documents médicaux, il faut me les envoyer, ah non!! Envoie-moi tes documents médicaux au moins, elle a tourné, tourné, jusqu’à date je n’ai pas vu ça », raconte Alphonse Charles Wright.
« Ma secrétaire m’a appelé : M. le ministre cette dame là elle ne fait que des scandales ici je n’ai pas compris mais elle dit qu’elle veut voyager. J’ai dit je ne veux pas la voir ici, elle vient dans le cadre professionnel, elle reste dans ce cadre, mais elle dit qu’elle veut voyager, je dis non. Alors pour des raisons humanitaires voyez ce que vous pouvez faire au moins pour qu’elle puisse se soigner (…) J’ai dit à un ami qui travaille avec moi Fodé, je lui ai dit, d’abord tous ses documents médicaux, il faut me les envoyer, ah non!! Envoie-moi tes documents médicaux au moins, elle a tourné, tourné, jusqu’à date je n’ai pas vu ça », raconte Alphonse Charles Wright.
Finalement que s’est-il passé ? « Celui avec lequel elle travaille, un jeune du nom sentinelle a appelé ma secrétaire. Allo ! Fais tout tu dis au patron il n’a qu’à recevoir parce Ami dit qu’elle a des vidéos et des audios sur lui qu’elle compte les mettre à la disposition des journalistes. Ma secrétaire m’appelle M. le ministre mais il faut recevoir Ami, il faut l’écouter. Elle vient et elle dit qu’elle doit suivre ses soins. J’ai dit madame dites-moi vous êtes venue pourquoi ? Qu’elle voyage sur le Canada, il y a ceci et cela, il y a des mois qu’elle m’appelle, je dis madame on reste dans le cadre strictement professionnel ».
Poursuivant, l’ex ministre de la Justice croit qu’il a été piégé. « Mais pour me piéger, vous avez vu l’audio qu’elle a enregistré dans cette intimité, j’étais aux États-Unis, c’est pourquoi j’ai demandé pardon, je ne peux pas avec tous le respect que les gens ont pour moi, avec tout l’honneur que je représente pour ma famille que ce que j’ai dit en intimité puisse se retrouver sur la voie publique. Ça prouve l’imperfection de l’homme, c’est ça aussi l’imperfection de l’homme. Donc elle m’a envoyé sur ce terrain là, juste pour obtenir ce jour-là l’audio, mais à quel fin moi je ne savais pas. Chaque fois quand elle venait menacer au bureau, elle avait déjà ça avec elle. C’est dans mon bureau qu’elle a appelé Jacques Lewa Lono journaliste à Espace, façon de dire si tu n’envoies pas ça c’est ce que je risque de te faire. Je dis ah bon! Je cède à tout sauf aux chantages et aux harcèlements; ça ce n’est pas ça, je ne l’accepterai plus je ne veux pas la voir ici… »
Mamadou Yaya Barry
L’article Charles parle de sa relation avec la journaliste Aminata: « j’ai eu des aventures dans les conditions que seul Dieu peut décrire » est apparu en premier sur Mediaguinee.com.