L’explosion du principal et presque unique dépôt de carburant de Guinée aura des conséquences fâcheuses et longues sur les populations. D’ores et déjà, le gouvernement a prévenu qu’il y aura des délestages. La capacité de stockage de carburant s’étant amenuisée par la destruction de 13 bacs sur 18, il faudra prévoir aussi d’inéluctables pénuries de carburant, dans les prochains jours et mois.
Cela aura de graves répercussions sur la mobilité des personnes et donc sur les activités économiques. Il faudra envisager une baisse vertigineuse de celles -ci avec leur corollaire sur le panier de la ménagère.
Côté solutions, le gouvernement doit choisir entre la peste et le choléra. Faut-il privilégier la reconstruction de nouveaux bacs à la place de ceux détruits sur le même site de Coronthie, au risque de provoquer le même péril en cas de nouvelles catastrophes? Ou donner la priorité à la construction du dépôt de carburant à Moribayah dans Forecariah dont la durée des travaux prendra…30 mois, selon Amadou Doumbouya DG de la Société Nationale des Pétroles (SONAP) ?
Quelle que soit l’option choisie par les gouvernants actuels, c’est un long chemin de croix qui attend les Guinéens.