Entrepreneuriat féminin : 300 femmes et filles ambulantes formées sur des questions d’inclusion financière

Venues des différents coins de la capitale Conakry, ces vendeuses ambulantes ont bénéficié durant quatre (4) jours des notions sur l’entrepreneuriat à travers plusieurs d’outils d’analyse, la gestion financière et commerciale.

L’objectif selon le ministère de l’action sociale, est de pouvoir les autonomiser, leur donner également la possibilité de franchir un certain nombre de leur activité commerciale d’une part, mais  les sensibiliser aussi sur les dangers de la route d’autre part. Cette initiative du département dirigé par la ministre Aïcha Nanette Conté, s’inscrit dans le cadre du projet « SAREMATI », qui consiste à orienter cette couche féminine vers les marchés, elle qui est quotidiennement exposée aux accidents de la routes. « Le projet « SAREMATI » est une initiative de madame la ministre, qui a trouvé que les femmes vendeuses ambulantes des voiries et long des routes de Conakry étaient beaucoup en souffrance et exposées notamment aux cas d’accidents, des harcèlements, des violences basées sur leur personne.

Autres raisons, c’est de les emmener à intégrer les marchés. Et donc à libérer les routes. C’est entre termes d’avoir des femmes capable d’avoir une idée de la gestion commerciale et financière, parce que souvent elles achètent des produits mais ne savent pas calculer. C’est pourquoi une formation leur a été donnée sur l’inclusion financière pour leur apprendre à gérer correctement le budget qu’on mettra à leur disposition», a fait savoir la Directrice du Fond d’Appui aux Activités Économiques des Femmes et Filles (FAAEFF) au ministère de l’action sociale, de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, Madame Virginie Touré.

Pour ce premier départ selon elle, ces vendeuses ambulantes seront accompagnées pour réaliser leur projet. Pour ce faire, quelques enveloppes dont le montant varie un à trois millions de francs guinéens seront octroyées à ces femmes et filles bénéficiaires pour mener leur activité commerciale. Quant aux modes de remboursement précise la dame, le versement se fera de façon quotidienne, puisque c’est un projet qui va durer six (6) mois.

« Au compte de ce projet pilote, l’idéal est de pouvoir l’étendre en 2024 sur toute l’étendue de la Guinée. Les prochaines étapes seront par exemple à Kindia, l’une des grande villes, puis Labé, Kankan et N’zérékoré, mais nous attendons de voir un à deux mois, ce que ça va donner avec le démarrage de Conakry», a dit dame Touré.

Au nom des bénéficiaires, Fatoumata Louise Diallo a d’abord tenu à remercier le département de l’action sociale qui leur a offert cette opportunité qui les permettra désormais de savoir faire la part des choses dans leur activité quotidienne.

« C’est une formation qui m’a donné beaucoup d’idées sur le comment faire l’entrepreneuriat, comment faire l’économie, comment épargner et comment faire la part des choses entre ce que tu dois manger et ce que tu dois économiser. Désormais je serai capable de pouvoir gérer bien mes affaires. À celles qui n’ont pas bénéficier cette fois-ci, je leur souhaite bonne chance afin qu’elles profiter de ces expériences. Nous en tant que bénéficiaires, restons honnêtes envers les formateurs et nous remercions le ministère qui nous a offert cette opportunité, toutes les directrices et tous les corps qui sont là», s’est-elle réjoui.

Il faut rappeler que l’aboutissement a été grâce à une franche collaboration entre le ministère de l’action sociale, de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, le cabinet « GIGANSTESQ CONNEXION » qui s’est chargé de la formation et AKIBA, un micro finance.

Sâa Robert Koundouno

(+224) 620-546-653

 

 

 

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