Fête du 8 mars : des détenues plaident pour une grâce présidentielle 

Dans le sillage de cette journée du 8 mars 2024 marquant la commémoration de la Journée internationale de defense des droits de la Femme, les pensionnaires femmes de la Maison centrale de Conakry ont profité pour rappeler leur place dans la cité avant de solliciter une grâce présidentielle en leur faveur.  (Image d’archives).

C’était à la faveur d’une cérémonie organisée dans l’enceinte de cette plus grande concession pénitentiaire du pays. “En ce jour de la Femme, nous voulons exprimer nos inquiétudes, parce que tout ce femme veut, Dieu le veut. La femme a besoin de la formation, du respect et [dit] non à violence”,   a lancé d’emblée une des porte-paroles des femmes en conflit avec la loi.

Nous les femmes, ce n’est pas parce que nous sommes détenues que nous ne pouvons pas travailler. Non ! Nous ne baisserons jamais les bras pour l’avenir de notre pays et l’avenir de nos enfants qui seront les futurs cadres de demain”, a-t-elle poursuivi.

Poursuivies pour divers chefs accusations et écrouées à la Maison centrale, les femmes détenues ont formulé une doléance au président de la transition en ces termes :  “Nous demandons une grâce pour les détenues de la Maison centrale”.