Koubia/Accès à l’eau potable : un véritable casse-tête pour la majorité des citoyens à Pilimini

Par ces temps qui courent, avoir une goutte d’eau est devenu un véritable calvaire pour bon nombre de citoyens de la sous-préfecture de Pilimini, préfecture de Koubia.

Dans cette localité où vivent environ 32 070 âmes réparties dans 16 districts, de nombreux puits ont déjà tari. Les rivières aussi. La chaleur s’accentue de plus en plus, ces derniers temps. Et trouver une goutte d’eau relève d’un véritable parcours de combattants, dans de nombreux districts et secteurs. (Photo d’archives).

Conscient de la situation, Mamadou Fadja Diallo le maire de la commune rurale évoque les difficultés auxquelles sont confrontés ses citoyens pour l’accès à l’eau potable.

 » Effectivement, c’est une préoccupation. Chez nous ici à Pilimini, les rivières ont tari. Beaucoup de puits ne fonctionnent plus. Et comme vous le savez, Pilimini est une localité très grande. Nous avons 16 districts et plus de 250 villages. (…). Sur ce, il y a beaucoup de villages qui n’ont pas accès à l’eau potable. Quand je prends par exemple, le district de Dara Pelly dans le village de Koromou, plus de quarante foyers n’ont pas d’eau. Ces familles se plaignent régulièrement des difficultés liées à l’accès à l’eau. Et nous nous n’avons pas les moyens pour les aider. Ils sont obligés de puiser l’eau de la rivière Komba, située à plusieurs kilomètres de là,  pour leurs besoins » regrette le maire.

Et d’enchaîner, » qu’à Bendougou aussi, ils sont  quarante-deux pères de famille à manquer  totalement d’eau. Il n’y a pas d’eau. Le premier puits de la localité a vite séché. Ensuite, ils ont bénéficié d’un autre forage qui, malheureusement, a aussi eu un problème auquel on n’a pas trouvé de solution, malgré  maintes tentatives. Eux aussi, utilisent l’eau de la rivière pour leurs besoins. A Bagata aussi, les citoyens se débrouillent avec les sources d’eau qu’ils ont à leur portée » s’alarme le maire, avant de reconnaître que les citoyens de sa juridiction sont confrontés à un manque criard d’eau potable.

Face à cette réalité qui affecte dangereusement le quotidien de ses concitoyens, le maire pointe du doigt les agissements de l’homme qui reste le principal responsable de ce phénomène unique en son genre, de par son action néfaste sur et abusive sur  l’environnement

Pour terminer, Mamadou Fadja Diallo a sollicité une exploitation modérée de l’environnement avant d’appeler l’État et les bonnes volontés à l’aide, pour résoudre le problème lié à l’accès à l’eau potable, dans sa commune rurale.

Faut-il aussi signaler qu’en cette période de ramadan, le Fouta est confronté à une vague de chaleur qui inquiète plus d’un.