Le concours d’intégration à la fonction publique a été lancé ce dimanche 26 mai 2024, dans les huit (8) régions administrative de la Guinée. A Kindia, c’est le ministre de la jeunesse et des sports qui a lancé les épreuves au compte de l’action sociale, de la promotion féminine et des personnes vulnérables, au collège Tafory, le seul centre retenu pour cette première journée.
En prenant la parole, le ministre de la jeunesse et de sport a d’abord réitéré la volonté du président de la transition a donné du travail à la jeunesse. Il a ensuite invité le secteur privé à emboîter le pas.
‘’Nous sommes très satisfaits et nous disons merci au président de la République, le général des corps d’armes Mamadi Doumbouya qui a permis à ce que ce test soit organisé. 10 ans après, nous allons avoir 10 000 fonctionnaires au niveau central et après, il y aura 10 000 pour la fonction publique locale. C’est un premier pas et cela nous permet de dire que l’État a la volonté et de demander au secteur privé d’emboîter le pas pour que nous puissions redresser cette question de chômage’’, s’est réjoui Kéamou Bogola Haba.
Selon le ministre Haba, ‘’nous avons certains candidats qui n’ont pas de carte d’identité ni de passeport. Alors que depuis le mois de Novembre, cela a été annoncé de tout faire pour que les candidats aient des identités. Donc, nous demandons à ceux qui vont suivre les autres, de tenir compte de cela, parce que c’est tolérance zéro, la règle, c’est la règle, il n’y a pas d’exception. Donc, s’il n’y a pas d’exception pour c’est premier, il n’y aura pas d’exception pour ceux qui vont venir.
Ensuite, nous avons constaté effectivement que les personnes à mobilité réduite sont toutes installées et sont satisfaites. Elles ne rencontrent aucun problème ; donc, c’est un ouf de soulagement qui montre qu’il y a l’égalité de chance pour tous. Nous avons remarqué une présence massive des femmes, ce qui est une bonne chose, mais aussi, des femmes enceintes. Donc, nous avons pris des dispositions pour que toutes ces femmes soient dans les meilleures conditions.
Nous pensons que c’est une première et que cela doit être pérennisé pour les futures générations. Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ce concours avec la présence des autorités, des encadreurs, surveillants. Vraiment, c’est un bon départ pour notre pays’’, a estimé Kéamou Bogola Haba.
Par ailleurs, le ministre rassure qu’il n’y aura plus de favoritisme dans les concours qui seront organisés par le CNRD. ‘’Nous disons aux candidats, qu’il y a pas de favoritisme dans ce concours. Nous avons trouvé dans une salle l’assistant de M. le préfet et qu’il lui a gratifié que lui ne peut rien pour lui. Alors qu’hier, ce n’était pas le cas. Evidemment, mon mari est préfet, gouverneur, parlez à la fonction publique, il va régler cette situation. Ça, c’est des exemples qui montrent qu’on ne peut plus rentrer dans le favoritisme. Le premier ministre tient énormément à la digitalisation de l’administration et ce concours nous montre que la porte d’entrée à la fonction publique sera digital. Donc, il est important pour ceux qui sont déjà à la fonction publique et ceux qui veulent rentrer, comprennent que nous allons rentrer dans un monde digital et que nous ne pouvons pas se passer de la digitalisation dans l’administration, pour qu’on ait des fonctionnaires de haut niveau sur le plan qualitatif, mais aussi donner l’égalité de chance à tous. Ce n’est pas parce qu’on est né d’un parent pauvre que tu as moins de chance que celui qui a son parent mieux placés dans l’administration. Ceci doit s’arrêter et donner la chance à tous ceux qui méritent’’, a rassuré le chef du département de la jeunesse et des Sports.
Depuis Kindia, Amara Dji SYLLA, pour Lerevelateur224.com.
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