L’homme est libre de choisir une vie d’esclave ou d’avoir un destin de liberté et de dignité

“Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie”, selon Prévert. La vérité ne doit pas être baillonnée, comme l’est , aujourd’hui, celle des médias par exemple, pour qu’on puisse parler de liberté effective et concrète. Il nous faudra apprendre à choisir et à nous décider, si non, nous n’aurons plus de ressorts de l’umanité ni les facultés de l’homo sapiens, digne de ce nom.
Il y a un choix clair à faire depuis toujours: regarder et laisser faire les hommes et les choses dans le silence et l’indifférence ou avoir le courage de dire non à l’interdit et aux mauvaises mœurs pour ne pas être détourné du chemin glorieux de l’honneur, afin de ne pas être privé de l’air sain de la liberté et de la bienséance. Il n’y a de fatalité à rien. On a le sort qu’on veut parce que l’on n’est pas obligé d’accepter sa condition. Si l’on n’est pas d’accord, on le dit et fait savoir pour ne pas perdre son âme et concéder la servitude. La liberté exige d’oser se déterminer et se prononcer à propos de ses désirs et de ses aspirations. Personne n’a le droit de décider et choisir à la place des autres. Nul n’a le pouvoir de soumettre toute la société à sa vérité, à lui seul, ses convictions propres. Qui peut avoir droit de vie et de mort sur les autres sur cette terre à une époque où tous les peuples du monde sont vent debout contre les dirigeants défaillants et oppresseurs, les régimes despotiques ? On meurt, couché, on vit debout. C’est pourquoi, depuis la nuit des temps, des grandes figures politiques, des hommes de Droit et de Lettres se sont illustrés et immortalisés en se dressant contre l’infâmie de la dictature et les turpitudes des princes. S’engager pour les grandes causes, dédier sa vie à la liberté de son pays, aux droits de son peuple, beaucoup l’ont fait dans l’histoire, dans des temps plus difficiles, des situations périlleuses. Les Droits de l’Homme n’ont pas de prix, le salut des peuples mérite tous les sacrifices. Ceux qui ont réussi dans leurs luttes pour des principes et l’intérêt général ont inscrit leurs noms dans le panthéon de l’éternité, sont célébrés et considérés comme des héros. Les autres qui ont échoué dans leurs combats pour les valeurs et les causes communes sont des martyrs qui marquent les esprits et restent dans toutes les consciences. La pire des situations qui ne profite à personne, n’honore guère les gens bien-pensants et dessert les forces vives, c’est le choix de démissionner chacun, d’abdiquer ensemble. Bref, on ne peut, l’un après l’autre, accepter le fait accompli, conclure que tout est perdu d’avance, rien n’est plus possible. La peur de s’engager dans la lutte et l’hésitation à s’opposer à une force apparente scellent le sort de tous alors qu’un sursaut populaire suffit à changer la vie, à redresser le cours du temps et de l’histoire.
Comme on a commencé avec Prevert, on va finir aussi avec lui : “La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe”. Peut-être aussi de rester dans un horizon fixe avec des objectifs fixes et des hommes fixes.
La meilleure façon de tomber, c’est de croire seul détenir la force et le pouvoir, eux, qui ne sont pas fixes et n’appartiennent à personne, en particulier dans l’espace d’un décor qui bouge et change, dans la foulée du temps qui file et ne s’arrête jamais.
Bon dimanche…
L’édito de la rédaction/ lerevelateur224

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