Sept soldats ont été tués mardi par des hommes armées non identifiés dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin, épicentre des violences attribuées aux jihadistes dans le pays, a appris l’AFP de sources sécuritaires.
Un responsable de l’armée a annoncé mercredi à l’AFP la mort de « sept personnels des forces armées béninoises ». L’information a été confirmée par une autre source sécuritaire, également sous le couvert de l’anonymat.
Ils n’ont pas donné dans l’immédiat de détails sur les circonstances de l’attaque. La région frontalière avec le Burkina Faso, où est situé le parc national de la Pendjari, reste l’épicentre des attaques au Bénin.
Les attaques y ont augmenté ces dernières années et sont attribuées par les autorités à des combattants jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et d’Al-Qaïda venus des pays voisins où ils prospèrent.
En mai, l’armée béninoise avait annoncé avoir tué huit jihadistes dans le nord. La frontière avec le Niger est récemment également devenue une source d’inquiétude, notamment depuis le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum par les militaires en juillet 2023.
Les autorités béninoises, qui ne communiquent que très rarement sur ces attaques, faisaient état en avril 2023 d’une vingtaine d’incursions transfrontalières depuis 2021.
En janvier 2022, le Bénin a déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre d’une opération baptisée « Mirador » pour faire face à la menace croissante d’attaques.
AFP
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