TPI de Mafanco : un homme sodomise une fillette et se fait condamner à 7 ans de prison

Ce mardi 26 mars 2024, le tribunal de première instance de Mafanco a condamné à 7 ans de prison Aboubacar Sylla, un homme de 29 ans qui a reconnu avoir eu des rapports sexuels par voie anale avec un garçon de 15 ans. Les faits se sont passés en juin 2023.

À la barre, le prévenu a dit avoir eu des rapports contre nature avec le garçon A. Touré à trois reprises.  Sylla justifie son acte par le fait qu’il n’était pas maître de lui même au moment des faits.  » C’était l’œuvre du diable « , a-t-il dit.

Irrité par ses propos, le représentant du ministère public a déclaré que le vrai Satan dans cette histoire est lui ( le prévenu).  Et que ce qu’il a fait est répugnant et satanique.
 » Nous somme en face d’un autre visage que montre notre société.  Car il s’agit de parler des actes de contre nature. Nos enfants sont victimes des personnes sadiques. Le prévenu avait pris goût d’entretenir des rapports charnels avec le petit A.Touré.  A chaque fois qu’il voyait le petit aller pour jouer au foot, c’est là qu’il profitait pour l’amener au bord de la mer pour le sodomiser. C’est un acte banni par notre société. Il faut qu’on débarrasse notre société de ces barbaries.  Vu son âge,  rien ne l’empêche de trouver une femme. C’est juste une personne diabolique. C’est horrible et regrettable. Sa démence n’a nullement été prouver par un psychiatre. Il jouit de toute ses facultés mentale « , a-t-il affirmé.

Kanfory Ibrahima Camara a donc demandé que le prévenu soit condamné à 10 ans de réclusion criminelle parce que selon lui,  » notre société a besoin d’être assaini  » et qu‘ « On ne peut pas construire une société honnête sur des relations contre nature « .

De son côté, l’avocat de la défense a affirmé que le dossier médical du prévenu indique qu’il souffre de troubles de la personnalité. Il déclare que dans le procès-verbal transcrit lors de l’enquête préliminaire, la victime a avoué avoir eu des rapports sexuels du même genre avec un autre gars et qu’il l’a fait avec son consentement.  » La victime est un habitué des faits. Donc, ces actes avec mon client n’ont eu aucune conséquence grave sur lui.  C’est pas pour ne rien que la partie civile a désisté. Mon client a reconnu les faits et regrette ces actes« , a plaidé l’avocat de la défense qui verra finalement son client condamné à 7 ans de réclusion criminelle.