
Poursuivant, il explique: « par exemple quand on fait allusion à l’article 8 de leur charte qui autorise les manifestations. Mais aujourd’hui, les manifestations sont interdites. C’est pourquoi nous disons que le fait que le colonel Mamadi Doumbouya dise qu’il va partir (…), cela ne nous rassure pas du tout.
A propos de la dissolution officielle de son mouvement par le ministère de l’Administration du territoire, Foniké Menguè répond que « Le FNDC est un état d’esprit. On ne peut pas dissoudre un état d’esprit ».
D’ailleurs, argue-t-il, « ce FNDC est plus âgé que le CNRD. » Et d’expliquer que « c’est pourquoi nous disons que nous continuons notre combat en tant que sentinelle de la démocratie. »
Par ailleurs, Foniké Menguè en séjour à l’étranger depuis plusieurs semaines après avoir résisté à une tentative de blocage à l’aéroport de Conakry, dénonce le fait que les opposants au pouvoir militaire soient en exil ou en prison, tout en revendiquant l’indépendance du mouvement qu’il dirige depuis le départ du Premier coordinateur, Abdouramane Sano.