Ce n’est un secret pour personne, le magazine hebdomadaire panafricain Jeune Afrique a trahi ses idéaux depuis fort longtemps. Sa ligne éditoriale a été galvaudée et transformée en planche à billets par son directeur de la rédaction, François Soudan. Avec son indécrottable esprit du lucre, il se sert du vieillissant et finissant Jeune Afrique pour servir les factions hostiles à l’Afrique, à son indépendance, ses aspirations et son émergence.
L’Afrique sort de sa torpeur, se réveille, prend son essor et entend suivre sa propre voie. Et cela ne plaît guère au plumitif d’arrière-garde François au patronyme Soudan, pourtant bien africain à l’est comme à l’ouest du continent noir. Et le voilà, piqué par on ne sait quelle mouche, qui s’en prend au géant général Mamadi Doumbouya, sans considérer ni sa vision, ni son œuvre, ni sa popularité parmi ses compatriotes et dans toute l’Afrique avant-gardiste. Il divague et se et se perd en fadaises. Son papelard est un pétard mouillé.
Quoi d’étonnant dans l’attitude et le comportement du directeur de la rédaction du magazine Jeune-à-fric qui fricote avec les nantis anti-africains qui lui graissent la patte et dirigent sa plume contre les hommes qui, par-delà leur peuple, incarnent l’espoir du continent noir.
Les yeux tournés vers la terre, il compte son or. Il ne sait élever le regard et contempler dans toute sa magnificence un colosse étoilé par ses compagnons d’armes, adoré par son peuple, le peuple du non aux autoproclamés maîtres et aux donneurs de leçons de tout acabit, aux cassandres et autres sycophantes.
François Soudan, mange et tais-toi. Continue à te goinfrer de l’argent dérobé aux Guinéens par les ennemis du Peuple qui ruminent des pensées sombres et donnent des coups de Jarnac à celui qui relève la Guinée et la dresse comme une colonne d’airain à la face du Monde. Il tient fermement le gouvernail du navire Guinée, brave les flots impétueux et les tempêtes déchaînées. Impassible et impavide, le Général, bon amiral, garde le cap.
François Soudan, repais-toi d’argent sale, le Général Mamadi Doumbouya ne t’en donnera point. Il veille jalousement sur les deniers publics guinéens. Tu as beau t’agiter, tu as beau scribouiller pour un revanchard assis dans son tabernacle et y psalmodiant des imprécations contre le vaillant libérateur, le bâtisseur providentiel, le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées.
Les torchons de François Soudan pourraient lui servir à un usage personnel commode mais ils sont des coups d’épée dans l’eau quand ils visent à pourfendre une force tranquille, le bien-aimé dirigeant guinéen, l’Enfant prodige de Kankan-Nabaya, le digne héritier de Maman Hadja Mandioula Sylla.
Mercenaire de la plume, va ! Ennemi de l’Afrique, casse-toi. Tu ne saurais empêcher les rayons du soleil de nous toucher.
Mandian SIDIBÉ
Journaliste
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