La vulgarisation du rapport du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen s’est poursuivi dans la préfecture de Boffa le vendredi 15 décembre 2023.
Pour cette journée, la commune rurale de Koba a accueilli la délégation composée de la délégation de Conakry et le comité préfectoral des assises de Boffa.
Cette rencontre a débuté par une visite coutumière guidée par le sous-préfet.
La mise en place d’un organe indépendant, l’organisation du forum des élections, mise en place des symposiums, ateliers d’appropriation de collecte des données sont les grandes lignes qui ont fait l’objet de ce panel d’échange.
Au nombre de 100 participants, les délégués en provenance de la capitale ont dévoilé le contenu des 35 résolutions du cadre de dialogue permanent et ouvert.
« Cette campagne de vulgarisation du rapport issu du cadre de dialogue nous permettra de franchir le cap de la transition sans incident majeur dans la quiétude et la cohésion.
C’est aussi mentionner que le recensement général doit être fait. Désormais l’organisation des élections par le MATD sans compter les mobilisations autour. En tout, nous avons les 35 résolutions à divulguer. Si vous avez des recommandations ou amandements, c’est l’occasion de le faire savoir», a introduit le directeur préfectoral de la Jeunesse de Boffa, Almamy Soumah, membre du comité d’appui à la délégation en provenance de Conakry composée de Issiaga Sylla du MATD, Fatoumata Touré du réseau des femmes entrepreneurs et Mariame Mayi Cissé, journaliste.
Dans son discours de lancement, le sous-préfet a signifié sa reconnaissance pour cette deuxième phase de vulgarisation tout en énumérant les problématiques de sa localité.
« A l’issue de cette rencontre dans le cadre du dialogue national inclusif inter-guinéen, que chacun retienne qu’il existe 3 choses dans cette vie : le passé, le présent et le futur. J’exhorte tout un chacun à enterrer le passé et à considérer le présent et le futur. S’il y a eu des frustrations auparavant, que chacun pardonne. Ce présent nous appelle à l’unité pour le progrès de Koba , pour l’unité. La présente mission dans le cadre de la vulgarisation des rapports du cadre de dialogue nous envoie au lancement d’une rencontre pour partager le contenu de nos décisions collectives, ce qui va dans l’intérêt de notre sous-préfecture Koba. Au préalable, nous demandons une implication étatique dans notre agriculture et la pêche puisque c’est une localité renommée dans ce sens mais en réalité le travail à faire est gigantesque de ce coté…», a lancé lieutenant-colonel Émile Millimono, sous-préfet de Koba.
Sortant de la commune rurale de Koba Tatéma où la rencontre s’est tenue, Sory Damba a indiqué que cette campagne est porteuse de bonne initiative que lui-même compte véhiculer à son entourage, surtout étant enseignant.
« Le sujet qui m’a le plus marqué c’est la rédaction de l’avant-projet de constitution. Nous savons que c’est ce qui nous a amenés à cette transition. Il y a eu une condition qui a été violée et là nous avons assisté à un coup d’État le 5 septembre 2021. Pour éviter une répétition, je suis vraiment à l’aise d’apprendre qu’une constitution est en cours de rédaction qui sera rigide et qui ne fera pas l’objet de modification dans les prochaines années. . A mon tour, je vais vulgariser à d’autres citoyens qui n’ont pas pris part à la vulgarisation, de ce que CNRD à travers ses institutions est en train de faire. Je me porte garant de partager ces bonnes informations autour de moi».
C’est ainsi que cette deuxième phase de vulgarisation du rapport issu de cadre de dialogue inter-guinéen permanent a été lancé à Koba en attendant d’autres sous-préfectures de Boffa.
Mayi Cissé, envoyée spéciale
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